La question de savoir si le droit est un instrument au service des intérêts des puissants ou un fondement fondamental de la dignité humaine est cruciale lorsqu’il s’agit d’évaluer la position historique et actuelle des droits de l’homme. L’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme le 10 décembre 1948 a constitué un jalon universel. Elle garantit la dignité et les droits de l’homme en droit.
Les droits de l’homme et le rôle du droit
Les droits de l’homme sont des valeurs universelles, inhérentes à chaque être humain et protégées par la loi. Ils s’appuient non seulement sur les lois nationales, mais aussi sur des normes et des institutions internationales. La Cour européenne des droits de l’homme et le Conseil des droits de l’homme des Nations unies jouent un rôle essentiel dans la protection des droits de l’homme. La pratique montre toutefois que le droit ne peut pas protéger efficacement ces droits. Des sujets tels que la restriction de la liberté d’expression, les arrestations arbitraires et la violation des droits des minorités prouvent que les droits de l’homme ne sont pas protégés partout de la même manière.
Violations actuelles des droits de l’homme
Elles sont aujourd’hui liées à des problèmes multidimensionnels tels que les guerres, les déplacements forcés, la discrimination et la pauvreté. Les pressions exercées sur la liberté d’expression, les mesures politiques discriminatoires et les violations du droit fondamental à la vie montrent que la protection de ces droits est loin d’être simple. Les droits de l’homme sont une valeur universelle, mais les intérêts régionaux et politiques constituent parfois un obstacle à leur mise en œuvre.
Contributions intellectuelles aux droits de l’homme
Jean-Jacques Rousseau explique sans ambiguïté comment les droits innés de l’individu sont mis à mal dans l’ordre social en déclarant que « les hommes naissent égaux, mais partout ils sont enchaînés ». Hannah Arendt défend un point de vue similaire. Elle souligne que les droits de l’homme devraient être universels et inconditionnels. Ils ne doivent pas être limités aux droits civils. Ils doivent au contraire être définis en fonction de la « condition humaine ». Ces idées fournissent les bases philosophiques de la protection des droits de l’homme.
Il est du devoir de chaque individu et de la société civile de protéger les droits de l’homme. Le renforcement de ces mécanismes passe par la sensibilisation du public et l’efficacité des systèmes juridiques. Nous devons être actifs et développer un plan d’action pour la protection des droits de l’homme. Le soutien aux organisations de la société civile, la participation aux procédures judiciaires et la sensibilisation des individus aux violations des droits sont indispensables à la lutte pour les droits de l’homme.
Pour un avenir plus juste !
La Journée internationale des droits de l’homme est plus qu’une simple journée de commémoration. C’est l’occasion de faire le point sur les lacunes en matière de droits de l’homme. Nous devons défendre nos droits et prendre notre responsabilité à protéger ceux des autres afin de construire une société plus juste et plus égalitaire. Nous pouvons faire des droits de l’homme une réalité non seulement en théorie, mais aussi dans la vie de tous les jours, grâce aux efforts conjoints des individus et des institutions. Martin Luther King Jr. a dit à ce sujet : « Le temps de faire ce qui est juste est toujours maintenant ».
En ce jour, nous célébrons la valeur universelle des droits. Nous l’utilisons également pour prendre des mesures concrètes en vue de leur protection et de leur promotion.

